La chenille processionnaire du Pin
À la fin de l’hiver, les chenilles processionnaires quittent les arbres pour s’enfouir dans le sol. On les reconnaît facilement à leur déplacement en file indienne. Bien qu’impressionnantes, ces chenilles représentent un risque sanitaireimportant, aussi bien pour les humains que pour les animaux de compagnie. En effet, leurs poils urticants peuvent provoquer des réactions allergiques graves.
La lutte contre cet insecte est une priorité pour notre commune. Cependant, c’est au propriétaire de l’arbre infesté qu’il revient d’agir. Pour éviter la propagation, chacun doit se sentir concerné.
Même s’il n’existe pas encore de solution définitive, plusieurs traitements efficaces sont disponibles :
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Méthodes mécaniques (pièges, élagage),
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Méthodes chimiques,
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Solutions biologiques, comme la pose de nichoirs à mésanges, prédateurs naturels de ces chenilles.
Cette dernière approche, à la fois écologique et préventive, complète les traitements classiques.
Pour toute question ou conseil, contactez votre adjoint au développement durable :
Guillaume Malot – 📧 gmalot@saintromainaumontdor.fr
Le frelon asiatique
Très présent en France, le frelon asiatique menace la biodiversité, notamment les colonies d’abeilles. Il se reproduit rapidement et ne possède aucun prédateur naturel.
On le reconnaît à sa robe sombre, avec une bande orange sur l’abdomen. Son nid en boule, souvent en hauteur (arbres, toitures, cabanes…), est visible dès le printemps (nid primaire), puis déplacé dès l’été (nid secondaire).
Pour s’en débarrasser, il faut agir tôt, de février à mi-novembre, et faire appel à un professionnel.
Pour signaler un nid :
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GDS 69 : 04 78 19 60 60 – gds69@gds69.asso.fr
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Fredon : 04 37 43 40 70 – frelonasiatique@fredon-rhone-alpes.fr
GDS 69
Fredon
Tiques
Les tiques sont des acariens qui passent une partie de leur cycle de vie au sol (éclosion, métamorphose et quête d’un hôte) et une partie (2 ou 3 stades) ancrées sur la peau de mammifère, se nourrissant de sang grâce à un rostre (appareil buccal).
Les tiques vivent partiellement dans le sol (où elles évoluent) et partiellement sur la peau de mammifères, dont elles se nourrissent. Elles peuvent piquer à tous les stades de leur vie : larve, nymphe ou adulte. Chez les adultes, seules les femelles piquent. Elles peuvent gonfler jusqu’à 20 fois leur taille après avoir pris un repas sanguin.
Après s’être nourries, les femelles pondent des dizaines à plusieurs milliers d’œufs selon leur espèce. Certaines espèces de reptiles ou de taupes se nourrissent de tiques, mais la meilleure précaution reste l’observation et la prévention.
En cas de nid de tiques, il est conseillé de le brûler. Les morsures de tique peuvent transmettre des maladies, notamment la maladie de Lyme.
Pour en savoir plus, consultez les documents complémentaires: ICI
Ambroisie
Lutte contre l’ambroisie : agissons ensemble
L’ambroisie est une plante invasive qui représente un risque sanitaire majeur, notamment en fin d’été. Elle provoque de nombreuses allergies respiratoires et se répand rapidement si on ne l’élimine pas à temps.
Pour lutter efficacement, un Observatoire des ambroisies a été créé. Il coordonne les actions de prévention et informe le public sur les bons gestes à adopter.
Précautions pour éviter la propagation
Pour limiter l’infestation de l’ambroisie, adoptons des réflexes simples mais essentiels :
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Refusez toute terre dont vous ne connaissez pas l’origine.
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Ne déposez pas de terre ou de déblais issus de terrains infestés.
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Ne laissez pas un terrain nu ou en friche trop longtemps.
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Semez rapidement du gazon ou un couvert végétal.
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Favorisez la croissance des plantes locales, qui limitent naturellement l’installation de l’ambroisie.
Méthodes de suppression efficaces
Il est crucial d’empêcher la floraison de l’ambroisie. Pour cela, agissez dès les premières pousses avec l’une des méthodes suivantes :
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Arrachage manuel : simple et radical, idéal sur les petites surfaces.
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Fauchage ou broyage : utile sur les grandes zones.
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Tonte rase régulière : empêche la plante de monter en graine.
Intervenez avant la floraison, entre juillet et septembre.
Allergies liées à l’ambroisie
L’ambroisie est la première cause d’allergie saisonnière en fin d’été. Le pollen très allergène peut provoquer de sévères réactions, en particulier lorsque sa concentration dans l’air augmente.
Symptômes les plus fréquents :
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Rhinite (nez qui coule, éternuements)
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Conjonctivite (yeux rouges et irrités)
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Trachéite (gorge irritée)
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Asthme
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Urticaire
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Eczéma
Pour en savoir plus ou signaler un foyer d’ambroisie, vous pouvez consulter le site de l’Observatoire des ambroisiesou contacter votre mairie.